Karl- Heinz Schabmüller (agence KHS) nous explique pourquoi les appartements coutent beaucoup plus cher à Paris qu’à Berlin …Karl- Heinz Schabmüller (KHS)

Fin septembre, l’Institut économique « IFS » à Berlin a présenté l’indice « DEIX » qui représente l’évolution de la valeur des biens immobiliers allemands.

L’indice qui ne tient pas compte de l’inflation et qui avait débuté à 100 points en 1995 a atteint les 103 points en 2008.

Dans un communiqué de presse du 23 avril 2008, l’institut économique « DIW », également basé à Berlin, a confirmé que les prix de l’immobilier en Allemagne avaient stagné pendant trente ans et posait la question s’il fallait investir dans l’immobilier pour financer sa retraite ?

C’est bien connu, la situation est bien différente en France.

Selon la Chambre des Notaires de Paris, un appartement parisien de 100m² et de moyenne qualité se vendait à 247 364 € au 1er trimestre 1999 et sa valeur avait grimpé à 606 000 € au 2è trimestre 2009, soit une progression impressionnante de 145% !

Un appartement moyen situé dans le 6è arrondissement de Paris qui avait couté 4 408 € le m² au 1er trimestre 1995 avait atteint 10 040€/m² au 1er trimestre 2009, soit une augmentation phénoménale de 128% !

Etant donné que l’évolution des marchés immobiliers français et allemands pendant ces dernières trente années a été marquée par une si forte divergence, il y a des questions qui se posent.

Naturellement on évoquerait la croissance du PIB qui a été légèrement plus forte en France qu’en Allemagne, mais elle ne l’était pas dans une mesure qui expliquerait cet écart.

Alors quels sont les facteurs qui ont poussé les marchés français vers le haut et qui étaient complètement absents en Allemagne ?

Pour ma part, il me semble que ces évolutions nous montrent qu’à l’économie tout n’est pas explicable et que certains secteurs tout simplement peuvent se détacher, créer une dynamique à part et développer des volumes et des niveaux de prix que personne n’aurait pu imaginer auparavant. Les activités sur les marchés étant déterminées par le comportement souvent très subjective des individus, elles sont dans bien des cas ni calculables ni prévisibles.

Mais peut-être il y en a d’autres idées et d’explications ?

Par KHS / Karl- Heinz Schabmüller / Site internet : www.khs.fr