Toute personne qui vend un bien immobilier, que ce soit par les bons offices d’une agence immobilière ou directement de particulier à particulier, n’attend qu’une chose : c’est de recevoir une offre d’achat en bonne et due forme de la part d’un acheteur potentiel.

C’est parfois rapide … Et parfois cela ne l’est pas !

J’ai pu observer des réactions diverses, certaines ayant eu des conséquences dont il est bon d’avoir connaissance. Les voici … 1) une offre est formulée par un particulier à un particulier à un prix moindre (faut-il le préciser ?) mais raisonnable. Le vendeur essaie ORALEMENT de « tirer vers le haut », échoue puis accepte enfin la proposition.

  • Nous sommes ici en présence du cas le plus fréquent et la conclusion de l’affaire peut commencer à s’amorcer : signature d’un compromis assorti de conditions suspensives – tels que l’apport personnel de départ, la garantie d’un accord pour prêt personnel auprès d’une banque, la validité du compromis, … – avant transfert de propriété contre transfert de fonds.

2) une offre est formulée par un particulier à un particulier à un prix moindre (faut-il le préciser ?) mais raisonnable. Le vendeur essaie ORALEMENT de « tirer vers le haut », échoue et propose PAR ECRIT un prix supérieur à l’offre tout en étant INFERIEUR à sa demande initiale.

  • Ici, le VENDEUR commet une maladresse en ce sens que l’acheteur potentiel s’étant « engagé » par son offre écrite, s’en trouve désormais « dégagé » de par la contre proposition ECRITE du vendeur.

3) une offre est formulée par un particulier à un particulier à un prix moindre (faut-il le préciser ?) mais RELATIVEMENT BASSE.

Il faut en premier lieu se poser la bonne question : pourquoi cette offre est-elle basse ?

  • a – l’acheteur est du style « marchand de tapis » et la négociation peut continuer à jouer au chat et à la souris jusqu’à ce qu’un accord s’établisse,
  • b – l’acheteur ne peut pas aller au delà de la somme proposée et tente quand même le coup, des fois que…..
  • c – le bien est sur-estimé par le vendeur (mauvais état – mauvaise situation – chevilles trop enflées….)

La réaction de Vendeur sera certainement de refuser cette offre…

  • « poliment » d’où la tentation de faire une contre-proposition écrite avec la conséquence que nous venons de voir (2),
  • « avec une telle indifférence » que l’acheteur potentiel ne se sentira pas du tout considéré et s’empressera d’oublier ce bien,
  • « brutalement » ce qui mettra fin, de manière quasi-définitive, à une relation que le Vendeur s’était pourtant évertué à créer.

Je n’invite jamais un VENDEUR à manifester de l’indifférence ou à rejeter péremptoirement toute offre qui lui est présentée car on ne peut jamais savoir d’avance le temps qu’il faudra pour recevoir une nouvelle offre.

Si vous êtes vendeur particulier, lisez cette anecdote pour éviter pareille mésaventure.

Par Guy Gaetan

Coach immobilier, je propose mes services aux particuliers pour vendre une maison ou un appartement rapidement et au mieux de ses intérêts, car il ne suffit pas de mettre un panneau A VENDRE ou de signer un mandat de vente pour voir se réaliser immédiatement une cession. N'étant pas agent immobilier je ne suis pas inféodé à la perception d'une commission. Mes conseils sont issus d'expériences multiples en tant qu'acheteur et de vendeur de mes diverses habitations.