L’immobilier est un secteur marquée par sa morosité : si l’on cherche des signes encourageant partout sur la planète, il devient de plus en plus difficile de prévoir un futur radieux pour 2013, mais pour 2014, très certainement. Quoiqu’il en soit, l’automne 2012 a connu une baisse généralisée des prix, tant en Europe qu’en Amérique du Nord.


En France, fin octobre, 68% des négociateurs observaient une nouvelle baisse du volume des signatures de compromis, mais espéraient une fin d’année en hausse, dans une majorité des cas. D’après l’étude Tendance du Marché Immobilier, publiée par Immonot.com et issue d’une enquête nationale réalisée auprès d’études notariales, il est remarqué « une envie nouvelle de passer à l’acte d’acquisition dans un marché accessible ».

En ile de France, on remarque une chute de 9 % des transactions sur douze mois, avec, toutefois, un volume des opérations dans la moyenne des dix dernières années.

Dans la rubrique marché immobilier du journal Les Affaires, organisme de presse québécois, on apprenait que le prix des maisons aux États-Unis est enfin reparti à la hausse en octobre, avec une croissance de 6,3 points par rapport à l’an passé, ce qui représente un évènement sans précédent depuis 2006. Les augmentations des prix contribuent à alimenter une reprise de l’immobilier. Elles incitent ainsi davantage de propriétaires à vendre leurs maisons et tout en décidant les acheteurs à faire leur acquisition maintenant avant que les prix n’augmentent encore.

Au Canada, dans la prospère Belle Province, à Montréal, en particulier, la revente des appartement a drastiquement fléchi au mois de novembre (on parle de -20%), alors que la construction est vraiment repartie à la hausse. Ce cocktail détonnant laisse planer une ombre d’inquiétude sur le marché immobilier en 2013, avec certainement une offre plus grande que la demande. On pourrait estimer que cette tendance est due à la grande confiance des promoteurs qui voient une embelli sur le marché et aussi, s’en saisit avec enthousiasme, pour l’instant. Au niveau des prix, en raison des grands projets en centre ville, les tarifs devraient y baisser légèrement, alors qu’en général, on note une légère hausse.

En Belgique, après une importante hausse des prix sur le marché immobilier les derniers mois, les prix devraient enfin baisser pour 2013, en raison, notamment de la baisse du pouvoir d’achat. Toutes les branches du marché sont concernées : que vous cherchiez un terrain, une maison, une villa ou encore un appartement. Les causes de cette baisse sont multiples, principalement la baisse du pouvoir d’achat des Belges, les nombreuses incertitudes économiques, ou encore, le resserrement des conditions d’obtention d’un crédit. Cette baisse des prix devrait s’essouffler avec la reprise économique, en 2014, pour les plus optimistes.

Et vous, comment envisagez-vous les prix de l’immobilier en 2013 ?

Par Lisaimmo