En Chine, l’idéogramme « crise » signifie à la fois danger et opportunité.

La crise du marché immobilier a débuté par la fermeture du robinet du crédit et un ralentissement très net du nombre de transactions. Mais cet crise a dans le même temps eu des conséquences plus positives : la baisse des taux, les mesures de soutien et d’incitation fiscale et un rééquilibrage des prix à la vente en sont quelques exemples.

Nous vous proposons ici un dossier spécial afin de vous donner des pistes pour trouver votre bien immobilier au meilleur prix.

Toute crise est synonyme d’idées neuves. Face aux difficultés, les professionnels rivalisent d’imagination et proposent des solutions à moindre coût.

Les alternatives aux circuits classiques

Commissions d’agences bradées, agences immobilières low cost, salles de vente … Pour tenter de répondre aux conséquences de la crise, de nouveaux concepts ont émergé dans le sillage de succès d’internet.

Les agence immobilières low cost

Vous connaissez sans doute le concept du low cost. Ce concept est particulièrement mis en avant par certaines compagnies aériennes par exemple. Mais on le retrouve aussi dans le domaine immobilier. Avec des noms déjà connus comme Efficity.com en région parisienne.

Efficity est une structure membre de la FNAIM qui se revendique low cost et l’assume en proposant des commissions d’agence descendant à 1%, contre 5 à 6% dans les agences classiques.

Ce phénomène a été rendu possible car l’immobilier est un des secteurs qui a le plus bénéficier de la révolution internet. Plus de 11 millions de français ont utilisé internet pour effectuer une recherche immobilière en 2008 (selon une étude publiée sur le site Marketing-professionnel.fr).

Ches 123webimmo.com, les commissions ont été réduite (1, 2 ou%) grâce à l’absence de local commercial et l’exploitation optimale du site web. Résultat : créée à Nîmes en 2003, la structure représente aujourd’hui un groupe de plusieurs dizaines de personnes.

Les salles de vente

Le concept de salle de vente se retrouve lui aussi sur le web. Le site iloge.com conscillie par exemple la relation directe de particulier à particulier avec la sécurité juridique d’une agence immobilière.

Chaque acteur consulte les annonces, visite le bien pysiquement et se voit remettre un numéro pour négocier ou acheter.

Ensuite, la transparence est de mise, chaque acteur intéressé poste son montant « offre d’achat » au vu et au su des autres acquéreurs potentiels dans la salle des ventes.

Chacun connait donc le nombre de personnes intéressées ainsi que la somme des différentes propositions.

Le choix final revient au vendeur.

Le prix de ce nouveau concept ?

Nul pour le vendeur. L’acheteur final paye pour sa part une commission de près de 3%.

Les sites de braderies immobilières

Différents sites de braderies immobilières ont fait leur apparition sur la toile (bon-prix-immo.com par exemple). Ce type de sites profitent évidemment plus aux acheteurs, moins aux propriétaires. Mais beaucoup de personnes font appel à ce genre de services pour vendre vite – dans le cas d’un déménagement, ou lorsque qu’un crédit relais arrive à terme …

Par Mag Immo