Partager un logement permet de faire des économies tout en vivant dans un cadre convivial. Encore faut-il fixer plusieurs principes dès le départ et s-y tenir ! Afin d’éviter que l’expérience tourne au cauchemar, Appartager a compilé ses meilleures astuces pour une colocation sans tracas.

Le choix de l’emplacement de la colocation

Le premier critère sur le choix de l’appartement est l’emplacement ! Bien choisir où l’on veut vivre en colocation réduit les longs trajets entre chez soi et le lieu de travail. Veiller à trouver un appartement bien desservi en transport en commun est plus pratique. Le quartier où l’on souhaite s’installer doit également disposer de services indispensables dont le colocataire aurait besoin : supermarché, salle de sport, pubs ….

Le choix de colocataires

Un conseil : on oublie l’esprit colocation qu’on voit dans l’Auberge Espagnole. Bien analyser le profil des personnes avec qui l’on veut vivre est très important. Ne choisissez pas de vivre avec un maniaque si le ménage n’est pas votre tasse de thé. Il faut trouver quelqu’un qui partage la même vision de la colocation.

Tout en demeurant ouvert d’esprit, déterminer des critères de sélection pour mieux orienter sa recherche permet de réduire les risques de finir dans le joyeux bordel du film de Klapish.

Bien gérer son budget

Vivre en colocation est un choix économique mais il y a une liste de dépenses inévitables à garder en tête : taxe d’habitation, factures d’eau, de gaz, prix de transport. Avant de se lancer dans une colocation, il faut penser à bien gérer son budget si l’on veut faire des économies jusqu’au bout.

Pour mieux estimer leur budget mensuel, Appartager a notamment construit un calculateur de budget pour simplifier le calcul des dépenses entre colocataires !

Les dépenses collectives

Outre le loyer, toutes les charges de la colocation sont divisées entre colocataires. Il revient aux colocataires de s’organiser le partage des finances car tout coûte moins cher quand on s’y met à plusieurs. Les factures doivent être payées conjointement plutôt que ‘solidairement’.

Ouvrir un compte joint pour ces dépenses collectives peut s’avérer bien pratique pour éviter le casse-tête habituel « qui paye quoi, quand et à qui ».

Attention aux arnaques

Les cyber-fraudeurs sévissent sur les sites Internet. Il est important de bien différencier les arnaques de colocation aux vraies annonces. Faire confiance aux sites spécialisés comme plutôt qu’aux sites généralistes de petites annonces permet d’éviter de tomber dans les pièges douteux.

Etre très vigilant lors de la signature du bail

Attractif à première vue, l’installation en colocation nécessite pour autant certaines formalités avant l’emménagement… et aussi après.

Mais le plus dur reste la récupération de la caution à la sortie des lieux car le propriétaire peut conserver intégralement la caution en cas de fautes commises par le locataire. Pour éviter de devoir supporter le coût éventuel de dommages causés, il est recommandé d’établir un état des lieux.

Légalement pas obligatoire cette étape décisive est fortement conseillée à son entrée dans le logement et à la sortie afin d’être sûr de récupérer la caution.

Le droit aux aides au logement

C’est la bonne nouvelle souvent oubliée : les colocataires peuvent bénéficier d’aides au logement, comme n’importe quel locataire ! Ces aides sont les même pour une location simple: APL, allocation de logement sociale ou garantie LOCA-PASS.

A savoir le montant de l’APL dépend du nombre de colocataires présents dans l’appartement.

Par Mag Immo